Responsable Communication - Organisation privée pour l’aide à l’enfance – Relation professionnelle - Entretien téléphonique réalisé le 7 janvier 2023
1. Aujourd’hui, je pilote la communication interne pour une organisation de 7 000 personnes. Mon équipe, c’est deux personnes et un apprenti. J’ai tous les outils de communication interne à gérer : intranet, magazine interne, newsletter, événementiel interne corporate, travail avec le Comité Exécutif. Je suis reconnu comme expert notamment pour les événements avec mon ComEx. J’anime un réseau de communicants en région, soit six en France et un en outre-mer.
Le cœur d’activité c’est la protection de l’enfance (scolarisation, sécurisation, jusqu’à 18 ans et au-delà pour les accompagner dans leur vie d’adulte, placement par les familles ou par le juge, gestion des migrants mineurs non accompagnés, etc.). Cela représente 30 000 mineurs, 100 « maisons de famille » pour accompagner les parents dans leur posture de parents, dans la gestion familiale, etc. Je travaille énormément avec les Ressources Humaines, pour la communication sociale. C’est le fruit d’une reconversion personnelle, sur le même métier, mais dans un domaine aux antipodes de mon précédent poste. Je recherche un sens, une utilité
2. Pour ma part, le coach professionnel à trois champs d’intervention :
1. Personnel : j’ai un objectif et j’ai besoin de quelqu’un qui m’aide, m’accompagne, dans la résolution d’une question ou d’une demande
2. Professionnel dans une dynamique de changement : gestion de carrière pour être accompagné, avoir une écoute active et une aide à la prise de recul
3. Professionnel dans l’exercice de ses missions : aide au management, coaching de parcours de carrière et coaching de manager en tant que tel.
3. Les missions du communicant et du coach peuvent être proches sur les méthodologies appliquées, devoir de synthèse, devoir d’écoute de la part du communicant, pour pouvoir comprendre, retranscrire, adapter. Pareil que pour le coach dans la reformulation, synthèse, faire œuvre de pédagogique.
En revanche, le communicant doit aboutir à un livrable alors que le coach doit accompagner le client pour qu’il trouve sa propre décision, à construire son propre chemin de décision. La communication doit avoir un résultat, le coaching est plus un moyen.
4. En tant que communicant, on est soumis à la réaction en urgence, à devoir délivrer assez rapidement, ce qui nous force à ne pas avoir de temps de recul. Le coaching doit nous permettre de prendre du recul, d’être « out of the box ». On est dans la réponse urgente en permanence, pour une meilleure prise de recul par rapport à un problème, les principes et outils du coaching doivent pouvoir nous y aide.
5. Tous les outils, toute la méthodologie, toute la partie pratiques, tout cela peut être super utile pour la construction de la stratégie de communication, de questionnement notamment vis-à-vis du ComEx. De toute façon, on est dans un métier de conviction, les outils du coach peuvent donc nous aider à faire converger notre ComEx vers une solution. Entre le communicant et les membres du comité exécutif, c’est au communicant de les coacher, il est nécessaire de devenir communicant-coach de son CoDir au service de la définition de la stratégie de l’organisation.