Directeur Business Unit au sein d’une entreprise de travail temporaire – Pendant 20 ans directeur de la communication au sein d'un groupe industriel - Relation professionnelle - Entretien téléphonique réalisé le 28 janvier 2023
1. J’ai été pendant plus de 25 ans dans la fonction communication au sein d’une entreprise multinationale, où j’ai eu en charge de la communication d’établissement, de direction métier ou de région. Depuis un an, j’ai changé de fonction pour prendre en charge la direction d’une agence de travail temporaire.
2. Pour moi, le coaching, c’est avant tout de l’accompagnement d’équipe, d’individu, de préparation, de changements, e projet, voilà, de projet conséquent, transverse, complexe, multipolaire… Mais aussi de contexte de changent de travail, de perte d’emploi, de contexte, dans le même optique que l’accompagnement, de deuil extérieur. Toujours dans cette optique-là, multi contexte, d’accompagnement, de conseiller d’avoir un œil un peu extérieur, de prendre un peu de recul et qui permette d’aider dans sa gestion d’équipe, dans sa relation aux autres et à soi-même.
3. Écoute, empathie, capacité à se mettre à la place d’autrui, je pense aussi capacité d’expression, ai sens large du termes, je pense aussi dans le mauvais sens du terme, de pipeautage, de bavardage, je raconte une histoire. Ça peut être une des directions dans lesquelles il ne faut pas aller, cela peut être du bullshit d’un certain type de coach, comme certain type de communicant. Oui, je trouve que c’est surtout l’écoute, à comprendre et à poser des questions donc à s’intéresser avec une grande ouverture d’esprit. L’adaptation et la capacité d’adaptation me semble aussi un point important.
Il y a dans les deux de la méthode. Dans la communication en termes de variété des missions, en termes opérationnelles, il me semble que le scope est plus large que dans le coaching. Dans la communication, il y a une dimension d’imprévu et donc de capacité plus. Dans le coaching il y a aussi une capacité d’adaptation importante, mais me semble-t-il plutôt sur un terrain, en tout cas que tu peux préparer, sur un terrain un peu connu. En tout cas pour la communication, tu peux vite te retrouver sur un terrain imprévisible, pour lequel tu n'as pas forcément de solution, ou tu ne sais pas forcément comment les appréhender. En coaching, la route est peut-être plus balisée.
4. Moi j’attendrai plus du coaching, pas tant que mon métier de communicant, mais plutôt sur ma carrière. A 50 ans, j’avais eu les RH de mon entreprise précédente qui m’avaient proposé de prendre un peu de recul et d’échafaudé un certain nombre d’hypothèses pour la suite. En tant que communicant, on a eu, parce qu’on a tous fait des formations, des ateliers, tout ça, c’est un peu du coaching, parce que je pars du principe que l’on apprend tout le temps. Donc, si, du coaching, sur les outils, les évolutions dans les outils, les médias sociaux, ça peut faire partie des choses. Pas seulement dans la posture, pas seulement dans la prise de parole en public mais aussi dans l’expertise dans un certain nombre de sujets que je ne connais pas forcément. Alors est-ce que c’est du coaching ou de la formation ? Je ne sais pas, c’est peut-être plus de la formation que du coaching. Mais le coaching, c’est plus la dimension individuelle, pas du coaching collectif. En tout cas pour moi, c’est plus une relation intuite persona.
5. Communicant, c’est déjà être un peu coach, tu le sais comme moi quand tu es en prise avec un patron métiers, un directeur de site, un directeur de région, avec des prises de paroles constantes, externes, internes ; Le métier de coach, tu l’exerces déjà à ce niveau-là. Tu fais des contenus mais pas seulement quand tu fais de l’accompagnement de management, la communication managériale, c’est ce rôle de conseil. D’ailleurs on ne peut peut-être pas parler de coach mis de conseil. Quand tu es patrons de communication tu es forcément sur ces sujets, avec ton manager direct mais aussi avec ton comité de direction. Ça fait en effet partie des casquettes.