Mary K.

Attaché de communication – Organisation publique dans les territoires – Réseau LinkedIn - Entretien téléphonique réalisé le 16 janvier 2023

1. Je travaille pour une organisation intercommunalité, une agglomération. Je suis chargée de communication et je pratique le métier dans une logique 360°, sur l’ensemble du territoire. Je pilote notamment la communication institutionnelle, la promotion et la valorisation des réalisations de l’agglomération avec des domaine de compétences propres à une telle entité : culture sport mais aussi voiries, déchets, etc. Je m’appuie sur l’ensemble des dispositifs de communication, internes, affichage, presse, événementiel, etc.

2. Un coach professionnel intervient plus sur une dimension proche du développement personnel, comme la prise de parole en public, pour gagner en assurance, pour renforcer sa confiance en soi. Il peut aussi être amené à intervenir sur des aspects peut-être plus technique pour nous faire monter en compétences, y compris dans nos rôles de communicants. Il s’agit aussi d’un accompagnement à titre personnel, sur des problématiques plus d’ordre privé, qui peuvent être, j’imagine, particulièrement diverses et multiples. Je me demande si le coaching, du moins dans sa dimension professionnelle, n’entre pas dans la formation. Et en effet, si on le vois comme cela, ça englobe énormément de domaines, pour nous communicants, comme l’écrit, l’agilité d’esprit, les connaissance, les savoir-être, tout ce qui est soft skills.

3. Pour moi, je ne vois pas de grande proximité entre la communication et le coaching, au-delà du fait qu’un coach doit évidemment bien communiquer avec la personne coachée, sinon je n’en vois a priori pas de plus formels. Non, je n’en vois a priori pas. Peut-être que si, dans la capacité à faire passer les messages, à diriger de manière discrète, pour faire prendre conscience de problèmes, de difficultés ou tout autre point bloquant. Mais je connais mal le métier de coach. Il y a sans doute un côté « capacité de conviction » pour accompagner au mieux la personne concernée, mais je n’en dirais plus car j’ai une faible connaissance de ce métier spécifiquement.

En revanche, pour les différences entre communication et coaching, il me semble évident que ce n’est pas le même métier. Il y a des méthodes, des pratiques, des outils et des finalités qui me semblent fondamentalement différentes. Malgré tout, quand on accompagne des collègues dans la communication, on les accompagne dans des domaines qui ne sont pas les leurs, on transmets un certain savoir en quelque sorte, et dans ce cas, je pense que la maîtrise de l’expertise du coach peut jouer en notre faveur pour mieux l’aider. De même, dans d’élève en apprentissage, il y a un côté de transmission pour permettre ensuite à la personne de faire par elle-même les choses que l’on est amenées à lui demander, donc là finalement, il y a quand même un point commun pour renforcer la capacité des personnes à mieux communiquer.

4. J’attendrais d’un processus de coaching peut-être un moyen de renforcer mes méthodes. De la part d’un coach qui a été communicant comme moi, par le passé, c’est aussi une certaine expertise, une sorte de légitimité pour me faire « profiter » de son retour d’expérience, du fait que cette personne puisse connaître différents types de pratiques, d’autres équipes, d’autres méthodes, d’autres environnements, d’autres contextes. Ce travail avec un coach peut nous aider à trouver une de nouvelles voies qui nous conviennent mieux, qui nous aide à faire mieux notre travail, être plus efficace, mais aussi en meilleures relations interpersonnelles, par exemple avec des interlocuteurs externes, comme la presse par exemple. Cela peut nous aider à renforcer la confiance en nous et notre capacité à nous mobiliser rapidement pour répondre à certaines injonctions ou certaines demandes que l’on n’a pas anticipé. C’est en tout cas trouver une bonne façon de monter en compétences, différentes de la formation car plus intérieur peut-être.

5. Je pense que plus que dans un autre métier, il y a un travail à faire sur soi en communication, car nous avons souvent à porter, nous-même, en tant que personne, la communication de l’institution que nous représentons. Il me semble donc important de renforcer notre capacité par l’adjonction d’une nouvelle compétence, d’une nouvelle expertise. Quand on se connaît mieux, on est mieux avec les autres et la relation interpersonnelle avec nos clients internes ou nos cibles internes et externes est essentielle. Mieux se connaître, cela permet de mieux travailler en synergie avec les autres. Une plus grande ouverture aux autres personnes. C’est aussi des méthodes, je pense à l’écoute, à la reformulation ou à la mise en perspective dans un cadre un peu différent que celui que l’on a en face de nous (notre client) a et cela permets sans doute d’ajouter une capacité nouvelle, supplémentaire, en tout cas un peu différente, à conduire la communication, ce qui n’est jamais une mauvaise chose; Ensuite, je crois aussi que si ça ne peut pas faire de mal, tout le monde n’a pas cette appétence là et de devenir coach.

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